DUMAS

Sortie des modes depuis le 18ème, la nature morte devient au XXème siècle un véritable instrument de recherches formelles, avec Cézanne puis les cubistes. La symbolique chrétienne a disparu, et la nature morte, devenue incontournable, se retrouve aussi bien chez les surréalistes que dans le pop art, voire dans le ready-made. 

Les natures mortes de Sophie DUMAS font écho à toute cette évolution. 

D’un côté son travail témoigne à l’évidence d’une maîtrise technique de haut niveau. On songe à l’excellence de Chardin.

De l’autre la mise en scène très contemporaine et l’équilibre s’apparentent à Morandi.

L’artiste affiche une sobriété marquée, dans des compositions très strictes de pots et flacons, accumulés telle une bibliothèque de formes et de couleurs dans son atelier au bord de l’Oise. 

Sa collection actuelle fait la part belle aux bleus et aux reflets, rehaussés par le jaune des citrons traditionnels de la nature morte.

« Avec la nature morte, j’ai choisi un langage qui explore patiemment et minutieusement la surface des choses. Par la contemplation du banal, par la transcription de la matière, par le jeu de la lumière et de l’espace, j’essaie de créer une illusion visuelle qui provoque un trouble de la perception. »

Sophie DUMAS est diplômée de l’Ecole d’Arts Graphiques Maximilien Vox. 

Présente en salons et galeries en Ile de France, elle revient pour la troisième fois à la Galerie MAZNEL.

DEBIEN

Né en 1959, François DEBIEN est céramiste depuis près de 30 ans. Il vit dans un petit village en pleine campagne au sud de la Seine et Marne ; dans le bel atelier spacieux ronronne un énorme four à gaz.

On peut déceler dans ses oeuvres l’influence des céramistes réputés auprès desquels il s’est formé : Philippe DUBUC, inspiré par les maîtres japonais, Helena KLUG, spécialiste des émaux haute température, Michel et Louise GARDELLE, connus aussi pour leur talent de peintres. En effet l’artiste aime pour ses pièces, y compris celles de grandes dimensions, les formes aux lignes tendues, qui restent élégantes et simples. Il attache par ailleurs une grande importance à l’émaillage et au décor, auquel il confère une poésie légère, axée sur le monde marin, les arbres et les oiseaux.

Les pièces sont généralement façonnées avec une argile à grès de Puisaye, cuite à très haute température (1320° C) afin de la vitrifier dans la masse. Les jarres sont tournées, quelquefois en plusieurs parties pour les plus grandes. Les plats carrés et rectangulaires sont estampés dans des moules à partir de grandes plaques de terre, et les petites pièces sont tournées.

Les émaux sont élaborés dans l’atelier après un long et patient travail de recherche. Leur cuisson est longue et dure entre 12 et 16 heures.
Le céramiste s’est actuellement spécialisé sur les émaux transparents et shinos. Les émaux transparents appliqués sur engobes découvrent les motifs comme vus à travers la surface de l’eau. Les shinos (émaux felspatiques d’origine japonaise) sont quant à eux utilisés pour les décors peints au pinceau.

Les oeuvres de François DEBIEN ont fait l’objet d’expositions en galerie à Paris, Sèvres, Lyon, Saint Quentin la Poterie et Deventer aux Pays-Bas. Elles ont été également présentées par le Musée de la Poterie à Saint-Émilion et par le Musée Bernard Boesch à La Baule.

DANSIN

Aux Arts Appliqués Duperré puis aux Arts Décoratifs à Paris, Isabelle DANSIN a étudié le textile, la laque, la peinture et l’art mural. Elle y a été particulièrement marquée par l’enseignement de Zao WOU-KI, illustrissime représentant de l’abstraction lyrique et lauréat entre autres du Prix Impérial de Peinture du Japon. Elle s’est également formée plus tard à la gravure.

Après des débuts à Paris et ses environs proches, elle privilégie le contact avec la nature, sa beauté, son silence et se fixe par choix un peu plus loin, dans le Vexin. Aujourd’hui encore la cour de son atelier rassemble de multiples plantes et essences, qu’elle protège avec un soin permanent et qu’elle observe en y trouvant la source de nombre de ses inspirations.
L’arbre a longtemps été le sujet principal des recherches de l’artiste. Elle puise la base de son travail dans la forêt, les feuilles, les mouvements de la lumière et des saisons.
Puis c’est le retour au silence de l’atelier. A nouveau elle regarde, écoute ce qui se décante, un paysage intérieur émerge. « Peindre est pour moi un acte rituel. J’ai l’intuition d’un monde qui se révèle sous mes doigts, m’étonne. Le végétal s’impose » A fleur de papier le dessin déploie sa ligne, la spirale d’une branche qui croît vers le ciel, le feuillage dense d’une végétation. La composition affiche une subtilité légère, véritable marque de fabrique de l’artiste.

Isabelle DANSIN est une habituée des cimaises de la Galerie MAZNEL, où elle est exposée pour la 4ème fois. Cette présence reflète une évolution permanente de son art : tout en préservant la constance de son inspiration, elle sait réserver à son public la découverte successive de différents supports, gravure, estampe, collage, peinture. Ses nouvelles créations en acrylique sur papier marouflé sur toile proposent des feuillages à la limite de l’abstraction monochrome.

Les œuvres d’Isabelle DANSIN sont exposées en permanence dans des galeries françaises. On les retrouve dans les collections du Ministère des Affaires Etrangères. Et la Manufacture nationale des Gobelins a récemment acquis sa toile Forêt 10 pour servir de carton à l’une de ses prochaines tapisseries.

CAUDRON-MIKAELOFF

Martine CAUDRON MIKAELOFF crée elle-même ses propres émaux, utilisés en direct ou en superposition.
Sa palette de couleurs, où elle affectionne particulièrement le blanc et le bleu, traduit l’inspiration qu’elle puise dans la nature : un miroitement de l’eau, un ciel étoilé, le vol de l’oiseau libre, une pluie d’été, le labour du champ ou la couleur inoubliable des mers du sud.

Le nom CAUDRON ne manquera pas d’interpeller les familiers de la Baie de Somme ou de l’histoire de l’aviation, où ce nom s’est illustré. Effectivement, la famille de Martine CAUDRON MIKAELOFF est originaire du Crotoy.
Française, elle vit et travaille actuellement en Belgique, près de Liège, dans une maison ponctuée de tapis persans anciens et de céramiques précieuses : un univers raffiné, à l’image de ses propres créations.

L’artiste est née à Paris en 1954. Après une formation universitaire en Arts Plastiques à Paris et dans plusieurs ateliers des Beaux-Arts, elle privilégie le dessin et la peinture. Jusqu’au jour de 1993 où elle découvre le tournage : depuis elle se consacre totalement au travail de la terre, utilisant particulièrement la porcelaine anglaise et le grès de Puisaye.

Elle ouvre son premier atelier en 1999.  Progressivement son style évolue vers un art de plus en plus aérien, marqué par la matière et le graphisme.
“Je suis à la recherche de courbes pures et de légèreté. Je cherche la relation la plus juste entre la forme et l’émail. Une grande partie de mon travail se dirige vers le monde fascinant des émaux de cristallisations, que je revisite pour donner élégance et poésie à mes pièces”.

 Ses œuvres en céramique ou porcelaine ont été exposées dans de nombreux salons, notamment en France et au Japon. Elles ont été déclinées en services de table personnalisés pour des restaurants étoilés en Allemagne, en Belgique et en France.

BUTHIER-CHARTRAIN

L’aquarelle paraît souvent à tort une technique plus accessible au néophyte que d’autres formes de peinture. Cette erreur d’appréciation répandue explique d’innombrables chromos sans inspiration. Car il n’est pas d’expression personnelle possible à l’aquarelle sans une maîtrise avancée de la technique. Les peintures de Muriel Buthier-Chartrain sont le fruit d’un travail continu de plus de 40 ans ; sa progression très aboutie leur confère un style propre, qui privilégie l’humide et le spontané.

L’artiste suggère atmosphères et émotions, sans se préoccuper des effets flatteurs ni chercher le pâle reflet de quelqu’un d’autre ou la caution d’une tendance. L’exécution vient après une longue méditation. Mais au moment de poser la couleur l’heure n’est plus à la réflexion, et la technique, aussi primordiale qu’elle soit, devient sous-jacente : l’artiste agit d’instinct, mobilisée sur ce qu’elle veut exprimer.

La Galerie Maznel a exposé plusieurs fois ses œuvres. Fidèles au jeu assez nordique de l’ombre et de la lumière, elles ont évolué, lentement, naturellement : de plus en plus épurées, elles tendent vers l’abstrait, étayées par une technique toujours en recherche, essentielle au développement de sa propre écriture. Elles incorporent en particulier des effets de textures peu répandus en aquarelle ; ces textures sont le résultat de la façon d’utiliser les couleurs en fonction des qualités des pigments qui les composent, de les travailler et de les associer.

Muriel Buthier-Chartrain, née en 1961, est autodidacte. Elle dessine et elle peint depuis toujours, et se consacre à l’aquarelle depuis 1981. Elle vit en Eure-et-Loir.

L’artiste a exposé depuis 1984 en France, mais a été également sollicitée pour des manifestations en Allemagne, Belgique, Espagne, Grèce, Italie, Lituanie, Slovénie, Suède, Australie, Canada, Chili et Chine. Elle a participé à d’innombrables manifestations artistiques et a accumulé de nombreuses distinctions, dont le prix du jury de la Biennale Internationale de l’Aquarelle de Namur en 2012. Elle fait partie du jury pour deux concours de peinture de l’International Watercolor Society.

BRANDY

Lucette BRANDY est née en 1953 ; elle vit près de Limoges.

Elle travaille dans une vieille halle à marchandises qu’elle a transformée en atelier lumineux face à la gare d’un petit village. Les portes de ce haut bâtiment ouvrent sur un monde de poésie bonhomme, où de très grandes sculptures, blanches et pleines d’ironie affectueuse, attendent d’entreprendre le voyage vers la fonderie ou un lieu d’exposition hors norme. Plus loin, des œuvres de tailles moins monumentales prolongent la même rêverie moqueuse, faite d’embonpoints paisibles et de rondeurs douces au regard et au toucher. 

La grâce de FOLON n’est pas loin. LA FONTAINE se réjouirait de la belle prestance des animaux. Et l’humanité des personnages rejoint celle des héros de Jacques TATI : ce n’est pas une caricature mais un reflet affectueux de la façon dont les autres nous voient.

Le parcours de Lucette BRANDY témoigne de son ancrage local. Après une école d’art décoratif à Limoges, elle s’est consacrée à la décoration de porcelaine, dans l’atelier HAVILAND puis en indépendante. Elle s’est ensuite naturellement orientée vers la peinture pour se fixer définitivement sur la sculpture. Sculpture en plâtre, en bronze, en biscuit – Limoges toujours -, et pour cette exposition en papier mâché.

Les œuvres de cette artiste confirmée font l’objet d’expositions régulières en France depuis 1991, tant en galeries qu’en musées et manifestations culturelles. La Galerie MAZNEL les présente pour la troisième fois. 

Lucette BRANDY a participé en 2021 à l’exposition Dixsemblables, lauréat du réseau Astre, réseau d’arts plastiques et visuels en Nouvelle Aquitaine.

BONTE

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Déambuler en pensée dans les structures aériennes d’Isabelle BONTE, c’est l’invitation de la Galerie Maznel à Saint-Valery-sur-Somme.

Structure de son travail, le fil de fer est en acier recuit, brun au reflet bleuté. Nerveux et tendre à la fois, il se plie ou impose une direction que l’artiste suit avec curiosité. Pas de soudure, le fil est ligaturé. Il s’allie au plâtre, à la céramique ou à la tarlatane, une étoffe de coton à tissage ajouré et apprêté, utilisée pour les patrons en couture. La tarlatane teinte se transforme en cloisons discrètes ouvertes au vent. « Brun du fil, café de tarlatane, blanc de nuage. Le fil structure la fragilité, la tarlatane la révèle »

Et la lumière vient redéfinir la matière en révélant ombres et esquisses en lévitation. « Ne pas tout dire, créer l’essentiel et suggérer le reste. »


Partie de la gravure, il lui reste ces traits délicats dessinés sur le mur par l’ombre portée des œuvres.

Ses architectures sont modestes, des abris tout simples, des formes épurées. L’artiste avance ainsi sur les interrogations d’un monde qui se cherche : comment habiter autrement le paysage, quels rapports entretenir avec notre environnement, quels seront les nouveaux motifs du monde de demain.

 
Isabelle BONTE est diplômée des Beaux- Arts de Toulouse puis des Arts Décoratifs à Paris. Elle travaille en région parisienne.

Ses œuvres ont été exposées en Ile de France, à Lyon, à Nice, au Japon, en Grèce et en Suisse. La Galerie MAZNEL l’accueille pour la troisième fois.

BENOIT BASSET

Née à Innsbruck, l’artiste peintre BENOIT BASSET quitte l’Autriche à 7 ans pour ne jamais vraiment se fixer : entre l’Algérie et les 4 coins de la France, son parcours aux racines multiples nourrit un imaginaire peu commun.
Elle a fait des études de philosophie.
Elle vit aujourd’hui en Auvergne. 

Ses peintures à l’huile, exposées régulièrement à la Galerie Maznel, revisitent BOSCH, BRUEGHEL voire GOYA en conduisant le spectateur dans un monde fait d’ambiances tout à la fois médiévales, futuristes et mystérieuses. Certes les atours riches y renvoient un lointain écho de la Renaissance. Pour autant ces bijoux et ces parures somptueuses trahissent une inspiration résolument moderne, sous des lignes que ne renieraient pas Black et Mortimer, Star Wars ou Game of Thrones. Au-delà du relief des tissus, des plis des drapés ou des coiffes vertigineuses,l’étrange et le secret irriguent chaque tableau.

Raffinement de coloriste, la mise en scène est surtout un prétexte. Tout repère chronologique et géographique disparaît derrière un fond généralement noir, fait pour souligner une comédie humaine campée avec sarcasme. Elle y déroule une procession de personnages surnaturels ou extravagants, à la prestance ambiguë. Les très longs doigts disent l’opulence, l’ostentation, l’érotisme d’une société qui privilégie l’apparence et le factice. Les bouches mutiques laissent les yeux parler et les regards avouent la concupiscence, l’intrigue et l’envie du pouvoir. L’artiste cache ainsi derrière l’énigme sa vision caustique contemporaine.

BENOIT-BASSET a présenté ses peintures dans de nombreuses galeries en France, en Belgique, en Suisse et en Chine. Elle travaille avec acharnement et minutie. N’utilisant pas de dessin préalable, elle se laisse guider par les représentations qu’elle a en tête. Le temps de séchage de l’huile impose de multiples sessions, entre lesquelles s’intercale la création de plusieurs autres toiles. Cette élaboration simultanée accouche de scènes qui semblent s’imbriquer, telles une sorte de manga.
Mais au bord de la rivière toute proche une glycine impressionnante camoufle la maison de cette artiste chaleureuse ; et l’on n’imagine pas que dans ce cadre bucolique puisse naître une satire aussi incisive

LUDWICZAK

Michèle LUDWICZAK s’intéresse aux cultures où l’homme vit différemment sa relation avec la nature et avec le temps. Elle est sensible à l’élégance morale des attitudes, à la force qui émane des regards, à la beauté du grain de peau, à la couleur du sable ou de la terre : ses sculptures africaines illustrent cette fascination.
L’artiste dit aussi son admiration pour Camille Claudel, Honoré Daumier, Fanny Ferré et Ousmane Sow.

Passionnée par le travail de la terre, elle a conduit son apprentissage auprès de maîtres de renom : les émaux avec Marc Uzan, le raku avec Gilles Acker, la construction de fours et cuissons primitives à la Maison de la Céramique de Mulhouse, l’art céramique avec Thiébaut Dietrich.
Ses sculptures sont réalisées par modelage, en grès chamotté. La terre est totalement blanche à l’issue d’une première cuisson en four électrique. Puis, au cours d’une seconde cuisson avec enfumage dans la sciure, elle capte le carbone dégagé lors de cette opération d’inspiration primitive : au final, l’aspect mat des sculptures se décline du blanc au noir en jouant avec toutes les nuances de gris. Des pigments sous forme d’oxyde ou des engobes apportent les quelques couleurs recherchées.

Dès 2011 les créations de Michèle LUDWICZAK ont naturellement trouvé leur place au Musée National de l’Histoire de l’Immigration à Paris pour une exposition au thème prémonitoire : « Les migrations subsahariennes en France, par delà les clichés, des richesses à valoriser ». Aujourd’hui, à l’heure où la situation des migrants est devenue un thème politique et polémique international, ses sculptures apportent toujours une référence de beauté naturelle et d’humanité profonde, à verser à ce débat très actuel.

La sculpteure vit et travaille en Alsace. Ses oeuvres, exposées essentiellement en France, ont reçu au Salon des Quarante de Saint Louis le prix de la Ville et celui du Jury en 2005, ainsi qu’un prix de sculpture à Fribourg en 2002

PAINTER Andrew

Andrew PAINTER : un monde sens dessus dessous. Rien ne se passe comme prévu. L’absurde et le comique se côtoient. Les couleurs se confondent entre les choses et les êtres. Et nous voilà déboussolés, cherchant, dans l’environnement loufoque dans lequel nous sommes plongés, une valeur à laquelle se raccrocher.

Peintre philosophe, poète observant le monde comme il va, sans se questionner et surtout sans apporter de réponse, avec une tendresse non exempte d’ironie, Andrew PAINTER est un peintre qui ne veut entrer dans aucun mouvement artistique, aucune tendance.

Sa singularité nonchalante produit une œuvre complexe alliant retenue et humour, description acerbe de la société mais sans jugement et avec un parti pris d’optimisme.

L’artiste est toujours curieux de lieux d’exposition hors normes. S’il a été présent à une Biennale de Florence, on a aussi pu retrouver sa patte dans de très grands formats accrochés à la façade d’un magasin Galeries Lafayette, dans un décor du Festival de jazz de Nice, ou sur tous les murs d’une rue voisine au risque d’en bloquer complètement la circulation…

Andrew PAINTER, anticonformiste, n’aime pas dérouler un curriculum vitae et préfère laisser la parole à ses œuvres. Cet anglais a passé un an à Calcutta et voue une passion à l’Inde, où il voyage régulièrement : le décor de fond de certains tableaux en est parfois empreint.

Lorsqu’il s’installe en Anjou, où il vit toujours, il décide de se consacrer à l’enseignement et à la poésie. Poésie qui irrigue l’humour pince-sans-rire des titres à rallonge de ses toiles.

Mais des collectionneurs le pousseront à s’engager exclusivement pour la peinture. Il expose aujourd‘hui avec succès dans plusieurs galeries en France.

C’est la troisième fois que nous présentons ses œuvres.