Marie RANCILLAC est née en 1960 à Paris, où elle vit toujours. Une première formation au dessin et au stylisme l’oriente vers la création de bijoux jusqu’en 1990.
Marie est la fille du grand artiste Jean-Jules CHASSE-POT, célèbre pour ses sculptures ironiques en papier mâché, et la nièce du peintre bien connu Bernard RANCILLAC, qui a fait connaître la « figuration narrative ». Hasard, hérédité ou éducation ? Marie se tourne bientôt vers la sculpture, dans l’atelier du sculpteur américain Charles SEMSER, créateur en particulier de sculptures monumentales en ciment coloré.
Mais notre artiste forge sa propre expression. Comme d’autres se consacrent aux courbes du corps humain, elle glorifie et met en scène les rondeurs, les galbes et les couleurs des fruits et des légumes. A la courge, à la poire ou au navet, elle réussit à donner à la fois émotion et humour.
La technique est celle du modelage. La terre est le grès chamotté, c’est-à-dire dans lequel on a incorporé de la chamotte, argile cuite, broyée et tamisée ; cette matière donne une terre plus résistante et mieux structurée pour le modelage.
Les oeuvres de Marie RANCILLAC ont été exposées depuis 1996 dans des galeries et des manifestations artistiques à Paris, en Bretagne, en Belgique et aux Pays Bas. Elles ont également fait l’objet de plusieurs commandes publiques, d’une exposition personnelle au Centre emblématique de la Céramique contemporaine de La Borne en 2017, et d’une sélection par la Fondation BERNARDAUD jusqu’en 2021.
“Je voulais être une grosse légume de l’art, mais comme j’aime les natures mortes et les accumulations, j’ai chosi, au lieu de représenter des femmes nues, de prendre modèle dans mon catalogue Vilmorin”.
“Marie RANCILLAC a réussi à sublimer la nature en nous livrant une œuvre pleine d’esprit, pure et singulière” (Centre National des Arts Plastiques).