BENOIT BASSET

Née à Innsbruck, l’artiste peintre BENOIT BASSET quitte l’Autriche à 7 ans pour ne jamais vraiment se fixer : entre l’Algérie et les 4 coins de la France, son parcours aux racines multiples nourrit un imaginaire peu commun.
Elle a fait des études de philosophie.
Elle vit aujourd’hui en Auvergne. 

Ses peintures à l’huile, exposées régulièrement à la Galerie Maznel, revisitent BOSCH, BRUEGHEL voire GOYA en conduisant le spectateur dans un monde fait d’ambiances tout à la fois médiévales, futuristes et mystérieuses. Certes les atours riches y renvoient un lointain écho de la Renaissance. Pour autant ces bijoux et ces parures somptueuses trahissent une inspiration résolument moderne, sous des lignes que ne renieraient pas Black et Mortimer, Star Wars ou Game of Thrones. Au-delà du relief des tissus, des plis des drapés ou des coiffes vertigineuses,l’étrange et le secret irriguent chaque tableau.

Raffinement de coloriste, la mise en scène est surtout un prétexte. Tout repère chronologique et géographique disparaît derrière un fond généralement noir, fait pour souligner une comédie humaine campée avec sarcasme. Elle y déroule une procession de personnages surnaturels ou extravagants, à la prestance ambiguë. Les très longs doigts disent l’opulence, l’ostentation, l’érotisme d’une société qui privilégie l’apparence et le factice. Les bouches mutiques laissent les yeux parler et les regards avouent la concupiscence, l’intrigue et l’envie du pouvoir. L’artiste cache ainsi derrière l’énigme sa vision caustique contemporaine.

BENOIT-BASSET a présenté ses peintures dans de nombreuses galeries en France, en Belgique, en Suisse et en Chine. Elle travaille avec acharnement et minutie. N’utilisant pas de dessin préalable, elle se laisse guider par les représentations qu’elle a en tête. Le temps de séchage de l’huile impose de multiples sessions, entre lesquelles s’intercale la création de plusieurs autres toiles. Cette élaboration simultanée accouche de scènes qui semblent s’imbriquer, telles une sorte de manga.
Mais au bord de la rivière toute proche une glycine impressionnante camoufle la maison de cette artiste chaleureuse ; et l’on n’imagine pas que dans ce cadre bucolique puisse naître une satire aussi incisive

PAINTER Andrew

Andrew PAINTER : un monde sens dessus dessous. Rien ne se passe comme prévu. L’absurde et le comique se côtoient. Les couleurs se confondent entre les choses et les êtres. Et nous voilà déboussolés, cherchant, dans l’environnement loufoque dans lequel nous sommes plongés, une valeur à laquelle se raccrocher.

Peintre philosophe, poète observant le monde comme il va, sans se questionner et surtout sans apporter de réponse, avec une tendresse non exempte d’ironie, Andrew PAINTER est un peintre qui ne veut entrer dans aucun mouvement artistique, aucune tendance.

Sa singularité nonchalante produit une œuvre complexe alliant retenue et humour, description acerbe de la société mais sans jugement et avec un parti pris d’optimisme.

L’artiste est toujours curieux de lieux d’exposition hors normes. S’il a été présent à une Biennale de Florence, on a aussi pu retrouver sa patte dans de très grands formats accrochés à la façade d’un magasin Galeries Lafayette, dans un décor du Festival de jazz de Nice, ou sur tous les murs d’une rue voisine au risque d’en bloquer complètement la circulation…

Andrew PAINTER, anticonformiste, n’aime pas dérouler un curriculum vitae et préfère laisser la parole à ses œuvres. Cet anglais a passé un an à Calcutta et voue une passion à l’Inde, où il voyage régulièrement : le décor de fond de certains tableaux en est parfois empreint.

Lorsqu’il s’installe en Anjou, où il vit toujours, il décide de se consacrer à l’enseignement et à la poésie. Poésie qui irrigue l’humour pince-sans-rire des titres à rallonge de ses toiles.

Mais des collectionneurs le pousseront à s’engager exclusivement pour la peinture. Il expose aujourd‘hui avec succès dans plusieurs galeries en France.

C’est la troisième fois que nous présentons ses œuvres.

JURGA

JURGA  ‘le murmure  tendre du bronze’

Dans notre monde agité et bruyant, JURGA sculpte un moment suspendu, une émotion brute, un silence intérieur.

Née en 1977 en Lituanie sous domination russe, dans un pays qui arrachera sa liberté en créant une chaîne humaine chantante, JURGA est une artiste engagée, pour la liberté, pour le climat, pour le vivant, pour la femme, pour la fraternité

Son originalité tient à son regard sur le monde, à la fois grave et léger, comme le Petit Prince de Saint-Exupéry. Son inspiration se réfère aux contes de fées, aux personnages de bande dessinée, aux films d’animation de son époque. Chez JURGA, les doudous sont vivants, les animaux sont nos compagnons, la lune est une amie.

Cet univers magique est exprimé avec dextérité par un travail de la terre qui ne s’encombre pas de détails mais insiste sur la posture et le regard. Le spectateur entre immédiatement en résonance avec le sujet, retrouvant lui-même son regard d’enfant.

JURGA ne se réfère pas à un modèle vivant mais puise dans l’imaginaire, l’observation, le vécu. Elle revendique un art hors des normes académiques mais ancré dans le réel.

Le bronze, fondu à la fonderie BARTHELEMY ART de Crest, est rehaussé de patines de couleur pour un aspect plus vivant.

JURGA a su fédérer autour d’elle, par l’intermédiaire des réseaux sociaux, une foule d’admirateurs et d’admiratrices qui partagent sa vision du monde et sa conception d’un art populaire et porteur de sens.

Artiste permanente de la Galerie MAZNEL depuis son ouverture en 2012, JURGA a réalisé pour la ville de Saint-Valery-sur-Somme, une sculpture monumentale nommée Des ailes pour voler , à découvrir devant l’Entrepôt des sels.