JURGA

JURGA est bien connue des habitués de la galerie, où ses œuvres sont exposées en permanence depuis plus de 10 ans. Et des centaines de milliers d’admirateurs qui la suivent sur les réseaux sociaux.
La popularité de l’artiste tient à la qualité de son travail et à l’émotion que ses sculptures suscitent auprès des publics de tous les continents, quelle qu’en soit leur culture.

Le thème est celui du sentiment de notre propre fragilité. Pour l’exprimer, JURGA sculpte presqu’exclusivement des enfants ou de jeunes adultes. Ce faisant, elle nous incite à ne pas étouffer notre cœur, à ne pas capituler devant un monde qui exige force et raison.

Travaillant sans modèle, car la sculpture n’est ni descriptive ni réaliste, elle laisse ses doigts traduire sa propre émotion : la joie ou la tristesse, le défi ou le sentiment d’abandon, la satisfaction de la réussite ou la timidité, la déception ou l’attente. Une palette de sentiments retenus, en écho à la sensibilité et à l’histoire de la Lituanie, dont elle est originaire et qui la concerne toujours beaucoup.

La contemplation d’une sculpture de JURGA est dès lors une consolation universelle ; ses créatures rompent notre propre solitude par la compréhension qu’elles semblent nous témoigner.

Proposant initialement des œuvres en terre, l’artiste a ensuite préféré les bronzes à patine monochrome ou polychrome. Sa dextérité s’exprime dans l’expression des visages et des corps, et reflète sa sensibilité et son empathie.
Parmi ses grandes références, JURGA cite SOUTINE, CARPEAUX et RODIN. Et ses contemporains Paul DAY, Andy ANDERSON, CODERCH & MALAVIA, ou Mitsy GROENENDIJK.

Notoriété oblige, son atelier à Beaune, en Bourgogne, n’est pas accessible au public. Elle consacre par ailleurs près de la moitié de son temps au travail à la fonderie, principalement chez Barthelemy Art dans la Drôme. Ce rythme astreignant lui permet d’intervenir personnellement à plusieurs étapes essentielles du processus de fabrication des bronzes : la finition méticuleuse de chacun des exemplaires en cire perdue, la supervision du ciselage, et le patinage.Née en 1977, JURGA vit en France depuis une vingtaine d’années.
Récemment, elle a réalisé des créations monumentales à la demande de plusieurs villes françaises : comme ses premières œuvres, ces sculptures se veulent proches des visiteurs, à la demande expresse de l’artiste. « Des ailes pour voler », sa sculpture créée pour l’Entrepôt des sels de Saint-Valery-sur-Somme, en témoigne.