JADE

La sculptrice JADE sculpte chaque visage, d’une précision fine qui porte une émotion, celle que l’artiste lui a inculquée dans un acte de création intense. Ce processus l’absorbe complètement. « Je suis en quelque sorte dans la matière, comme en méditation. Ce sont mes gestes qui donnent naissance à l’image mentale très précise que j’ai dans la tête. »

Chacun aussi ouvre les portes d’un conte ou d’une légende. C’est le rôle confié à la coiffe, et au manteau qui enveloppe le corps. La surface du grès est entaillée plus ou moins profondément, l’étoffe est estampée, un sceau laisse des marques légères. Ces indices amorceront pour nous l’histoire à poursuivre, douce ou mélancolique, de ces héroïnes un peu mystérieuses.

Le grès est façonné avec rapidité et sans armature, dans une approche spontanée et globale. « Je travaille dans la masse par ajout et retrait de matière, Une fois ma pièce construite, je la vide pour laisser une épaisseur de 1 à 2 centimètres. Ma pièce va sécher lentement pendant plusieurs semaines avant une première cuisson. »

Puis les graphismes peuvent recevoir des oxydes appliqués au pinceau et essuyés, des jus de porcelaine ou des émaux à la cendre, que la seconde cuisson révèlera.

JADE est née en 1974. Elle habite actuellement au bord du lac Léman, dans une ancienne maison de charron qui abrite son atelier.

Ses œuvres, exposées dès ses études en arts graphiques, sont présentes en France et en Suisse. L’artiste a été en 2008 lauréate du concours Jeunes talents d’Atelier d’art de France pour Maison et Objet. Elle est sociétaire de la Fondation Taylor.

FAU

La palette de Frédéric FAU est limitée au blanc et au noir, utilisés purs, ce qui rapproche la démarche de la calligraphie. Entre le plein et le vide, la toile déroule le jeu très réfléchi de la peinture acrylique, au mat parfois renforcé par la poudre de marbre, et de la peinture glycérophtalique, plus brillante, utilisée par les peintres en bâtiment.

Pour les galeristes de la Galerie Maznel, rejoindre le minuscule hameau où vit Frédéric FAU, a supposé d’arpenter les petites routes qui sillonnent les vallonnements du Rouergue. On essaie d’y suivre un itinéraire un peu confidentiel parmi les grands espaces ruraux qui alimentent son inspiration : la nature y est tout à la fois douce, sauvage, parfois, selon les saisons, à la limite de l’étrange.
L’artiste Frédéric FAU aime s’y perdre, armé d’un appareil photo, d’un pinceau ou d’un crayon. Il y glane des signes singuliers, l’enchevêtrement de branches, le reflet d’un étang, l’obscurité d’un ciel. De retour dans la grange atelier, ces matériaux ne serviront pas à reproduire une belle fresque figurative, mais à accrocher les lignes de force d’une composition très graphique.

Le travail de l’artiste se fait au sol, en surplomb, même pour les petits formats. Le peintre tourne autour de sa toile, sans privilégier une orientation. Le paysage y trouve son équilibre, à la limite entre figuratif et abstrait.

Né en 1977, Frédéric FAU est diplômé des Beaux-Arts de Toulouse.
Outre sa participation à des salons professionnels, il a exposé à Cordes sur Ciel, Gramat et Rodez.
Grand prix du jury 2019 FIAAC en Pouilly Fumé. 

DOL

DOL, un artiste qui semble accumuler les contradictions. Son nom a pour origine le nom de la ville de Dole, d’où est originaire sa famille. Mais foin du Jura, il vit à Bruxelles.

Quant à ses sculptures elles sont les créations d’un artiste qui se décrit plus comme un illustrateur qu’un sculpteur.

Le dessin est la clé de ces contradictions apparentes.

Né en France en 1963, DOL est venu faire ses études de dessin en Belgique, royaume incontesté de la bande dessinée. C’est ainsi qu’il s’est établi en Belgique, comme dessinateur de BD, puis comme illustrateur dans plusieurs secteurs d’activité.

Mais bientôt s’est fait jour le souhait de donner plus de réalité au dessin, de s’affranchir de l’œuvre en 2 dimensions. C’est ainsi que la sculpture de fil de métal s’est progressivement imposée : le fil de métal dans l’espace a remplacé le trait du crayon sur la feuille de papier. Et les hachures de remplissage du dessin sont devenues les fils qui font le volume de la sculpture.

Sculpture, illustration, dessin, les œuvres de DOL sont tout cela à la fois. Elles disent la beauté du monde animalier, et en soulignent à la fois l’énergie et la fragilité par la grâce des tourbillons et de la transparence des fils de métal.

Ce travail très original s’avère particulièrement long : chaque fil d’aluminium peint est positionné sur un squelette en fil d’acier, puis attaché aux autres par des mini-fils de cuivre.

L’artiste admire les illustrations de l’américain Bernie Wrightson, et les peintures animalières de Franz Marc, figure marquante du groupe expressionniste allemand Der Blaue Reiter.

Présenté à la Galerie Maznel en Baie de Somme, DOL a aussi exposé en galerie à Bruxelles, Mons et Lyon, et dans de nombreux salons animaliers.
Prix coup de Cœur du jury du Salon Animal art 2021 de Bruxelles.
Médaille de bronze du Salon international de peinture et sculpture 2023 de Vittel.

BENONY

La faune fantaisiste de Véronique BÉNONY doit sa personnalité à des dons qui seraient ceux d’une costumière et d’une psychologue.

Moutons, béliers, chevaux, perroquets, lapins, poissons ou personnages du cirque bénéficient en effet d’une attention quasi haute couture : l’artiste fait pour chacun d’eux le choix du motif, découpe dans l’argile les pièces du patron avant de les assembler puis poser boutons et autres finitions. Quelques lignes exprimeront le mouvement, et la texture de la terre suggérera la peau, le pelage ou les écailles.

Ces costumes de grès ne reflètent pas un simple choix décoratif, ils soulignent également l’attitude et le caractère de l’animal. A l’inverse, ainsi habillés, et en deuxième lecture, ils laissent peut-être percer la caricature de comportements humains qui n’échappera à personne….

Les sculptures sont réalisées en grès noir ou blanc légèrement chamotté. Les pièces sont montées à la plaque, préalablement décorée d’empreintes avant l’assemblage. Après une première cuisson, le biscuit reçoit des engobes ou un léger émail, qui accentuera le contraste entre parties mates et brillantes.

Derrière ces céramiques souriantes se cache un savoir-faire qui s’est constitué progressivement et de façon très volontaire, auprès de François D’ORGLANDE aux Beaux-Arts d’Angers, puis des céramistes Alain VIENNEY pour le raku, Robert LAWARRE à Vallauris pour le jeu des motifs, Andreas HINDER en Italie et Dany JUNG pour l’art animalier, Kato HIROSHIGUE au Japon.

La céramiste est née en 1962. Elle vit à Angers. Ses œuvres ont été présentées dans de multiples salons, en galerie à Paris et au Musée de la faïence et de la céramique de Malicorne. 

BORIS Claire

Claire BORIS règne sur un peuple de personnages anonymes en mouvement. Les silhouettes longilignes, coiffées d’un chapeau qui est devenu sa marque de fabrique, paraissent familières. Inspirées de la marche, du vent, de la lecture, du voyage, elles reprennent la simplicité et l’épure de l‘univers de Giacometti, de Modigliani ou de Folon.

Cette foule silencieuse est rassemblée dans son atelier en lisière des bois, dans la belle campagne du Loiret. Elle impressionne par le nombre et la taille souvent humaine de ces sujets sans visage ni regard. Et pourtant, par leur présence et leur posture, ils interpellent et ils s’expriment.

C’est aux Beaux Arts de Paris que Claire BORIS, également licenciée d’arts plastiques, a découvert et adopté définitivement la technique du ciment. Une technique difficile, lente et très physique, à force de manipuler des charges de 50 kilos.

La panoplie comprend des matériaux bruts, métal, ciment, sables, eau et quelques outils, pinces, tenailles, marteaux.

Deux mois d’efforts seront nécessaires pour que la sculpture soit achevée. 

Les mélanges sont uniques et les sables de Loire apportent leurs nuances de couleur à chaque oeuvre. Puis la tonalité du ciment évoluera avec le temps, en particulier lorsque ces sculptures très solides seront installées à l’extérieur.

Claire BORIS est née en 1969. Ses oeuvres, exposées en France et en Europe, ont fait l’objet de plusieurs commandes publiques monumentales.

Prix des Artistes Orléanais 1998. Médaille d’Or de l’Académie Européenne des Arts 2006. Prix du Conseil Général du Loiret et Médaille de l’Ecole de la Loire 2007. Prix de Sculpture de la Société Nationale des Beaux-Arts 2008. Médaille de l’Académie des Arts, Sciences et Lettres 2019.

SALIARIS Lauranne

Le terme sgraffito provient du mot italien graffiare, qui signifie griffer. Il désigne un art décoratif utilisé pour le revêtement de façades et la céramique.
Le principe est simple : on applique un engobe coloré sur un mur enduit ou sur une pièce crue. Une fois l’engobe sec, on grave un motif ou un dessin en faisant apparaître l’enduit ou la terre sous l’engobe. 

La technique du sgraffito est multiséculaire. L’origine remonte à l’art de la céramique archaïque, à partir de laquelle il se développe dans le bassin méditerranéen. Dans l’antiquité, des fresques gravées ornaient le patio des villas romaines.
Mais c’est durant la Renaissance italienne qu’il devient un art de décor de façade très répandu. Il connaîtra un renouveau à la fin du 19ème siècle, en particulier en Europe centrale. 

La réalisation de céramique sgraffitée nécessite maîtrise et concentration. La pièce doit être suffisamment sèche, à la « consistance cuir », mais pas trop, pour appliquer l’engobe de grès brun qu’affectionne Lauranne SALIARIS. Elle peut alors le graver sans perdre de temps, en évitant un effet de rayure sur une surface trop sèche.
« Pas de droit à l’erreur. Il faut avoir un geste à main levée sûr et franc. Et tant pis si le trait n’est pas droit, ça fait partie du jeu, laisser sa part d’imperfection. Chaque pièce prend son identité dans ses erreurs et ses traits. »
Céramique en grès blanc basse température, tournée, parfois estampée, cuite après sgraffitage en biscuit à 970°, puis en émaillage à 1160°. Le contraste est sensuel entre le jaune ou le bleu brillant de l’émail et la terre sgraffitée, brune et mate.

Les formes sont volontairement simples et épurées pour accueillir des décors foisonnants, sgraffités à la pointe sèche.
Les décors très graphiques peuvent être d’inspiration japonaise, orientale, africaine ou celtique. Mais ils rendent hommage surtout aux arts traditionnels des Aborigènes. La culture de la terre d’Arnhem, au nord est de l’Australie, constitue en effet, avec l’Art nouveau et l’Art déco, une des passions de l’artiste.

Lauranne SALIARIS est née en 1969. Elle vit en Provence.

Maîtrise d’anglais et d’italien. CAP de Tourneur de l’Ecole de céramique d’Aubagne. Prix des potiers du marché de Saint Jean de Fos 2020.

MANSOT David

Les enfants guident le monde. Ebéniste de formation, architecte d’intérieur de profession, David MANSOT, en pleine réflexion existentielle, se lance un jour dans la construction d’un château miniature, destiné à abriter les figurines de ses 2 garçons. Si les commanditaires sont ravis, l’auteur improvisé s’interroge sur le plaisir qu’il a pris à concevoir et réaliser un tel chef d’œuvre.
Il décide donc d’étendre son empire immobilier en réduction, histoire de satisfaire quelques temps ses dons de concepteur, de manuel, de collectionneur et de rêveur.
L’affaire aurait pu en rester à ce stade embryonnaire si des admirateurs n’avaient pas insisté pour montrer ces créations. Expositions à Lyon, en Suisse, interview sur France Culture. Et le rêveur devint artiste-cabaniste.
David MANSOT est né en 1972. Il vit niché au-dessus de la vallée dans une vieille maison d’altitude des monts du Beaujolais : une adresse presque impossible à dénicher, comme si les rêves n’étaient pas référencés sur les GPS.
Une cabane s’appuie sur un projet fouillé, qui peut trouver sa traduction en dessin aquarellé. Elle s’élève sur des murs de carton-plume. Elle mobilise également les découvertes innombrables qu’accumule l’artiste, toujours à l’affût de matériaux les plus divers, dont on ne soupçonnerait pas qu’ils puissent se voir détournés de leur fonction de base pour participer à une démarche architecturale.
Mais, au-delà de ces considérations matérielles, la matière première de ces œuvres est l’imagination. Il ne faut pas voir le moindre concept de maquette dans ces formes biscornues, dont émanent des ambiances bizarres, charmantes ou poétiques. La maison de bois de la forêt, la baraque de fête foraine, le phare ouvrent leur porte sur une histoire fantastique que chacun ne pourra s’empêcher de se raconter : il faut savoir assumer ce retour en arrière quasi régressif sur nos innocences d’enfant, que nous avons laissées s’enfouir dans un quotidien qui manque parfois de merveilleux.
Une forme de sagesse se cache dans ces songes candides. « Je sais déjà, par expérience, que les bois nourrissent les poètes et que les cabanes de berger abritent les philosophes » (Don Quichotte de Miguel Cervantes).

JOUAN Sophie

Figer l’éphémère comme un arrêt sur image, telle est l’ambition de Sophie JOUAN au travers de ses sculptures. Et ce n’est pas un hasard si un salon lui a attribué le Prix du mouvement : avec l’équilibre, c’est en effet l’élément majeur de ses compositions.

Proche de la démarche dite doctement du “déstructuralisme figuratif”, elle fabrique des êtres insolites : les frontières avec l’imaginaire se distordent et soulignent le proche et l’étrange de ces situations de la vie de tous les jours.
Ce ne sont pas des scènes anecdotiques : pas de vêtement, pas de chevelure, pas de couleur, presque pas d’accessoire. L’œuvre s’attache à l’essentiel, c’est-à-dire la fragilité de la vie, la furtivité d’un instant. Elle révèle l’œil d’un conteur, qui décrit la course folle d’une vie sur le fil, tout à la fois dérisoire et acharnée à vivre le moment présent.
Au fond l’artiste se joue de l’aspect précaire des postures de ses personnages. Elle livre non sans humour une certaine philosophie, susceptible de modifier notre vision trop cartésienne pour capter la poésie de l’existence.

Peu importe donc le matériau, sa modestie originale évite de supplanter l’idée : le métal s’allie à la pâte à papier, à la terre ou au plâtre.
“Je crée le corps de l’intérieur, j’assemble, je soude, je sculpte, je casse, je colmate, je cherche encore, je perds pied, puis retrouve la trace, un court instant d’une émotion transparente mais existante.
Associant l’acier soudé et la pâte à papier, j’accumule la matière par couches successives.
La patine vient se poser comme une peau …teintes de rouille ou vert de gris, ce sont les couleurs du temps qui passe…”

Sophie JOUAN est née en 1975. Diplômée des Beaux-Arts, elle vit et travaille dans les Yvelines, et se consacre à la sculpture depuis l’âge de 16 ans.
Partie de la sculpture sur pierre, elle a finalement choisi le métal, pour sa légèreté. GIACOMETTI et Germaine RICHIER, artiste moins connue et élève de BOURDELLE, ont représenté des références au début de son apprentissage.

Prix APAM Salon du Chesnay 2008, prix Artistes dans la ville Versailles 2009, prix du Théâtre Le Vésinet 2009, prix de sculpture Fontenay le Fleuri 2011.

GROH Vladimir et NISHIDA Yasuyo

Les céramiques de Vladimir GROH et Yasuyo NISHIDA constituent un cocktail original, qui sait marier aussi bien le design et la peinture que les influences occidentales et asiatiques. La porcelaine, à laquelle ils se consacrent exclusivement, révèle ainsi un caractère à la fois utilitaire, novateur et artistique.

La démarche du design s’illustre par l’utilisation de moules en plâtre, d’approche industrielle, pour mettre en œuvre la technique du coulage en barbotine. Issue de ce processus de production de pièces uniformes, chacune d’entre elles va participer à une élaboration d’œuvre unique, dans sa composition géométrique, dans la texture de sa surface, et dans sa décoration peinte à la main.   
Cette décoration fait partie du secret de fabrique. Elle s’appuie en particulier sur des recherches patientes menées sur les sels métalliques solubles dans l’eau : une technique de coloration de la porcelaine, ancienne mais ardue, qui permettait de peindre sous glaçure sans limite majeure de température.

Le couple de céramistes forme un creuset culturel, dans lequel ils puisent leur inspiration. Lorsque ces 2 globe-trotters ne participent pas à des expositions, des résidences ou des activités pédagogiques dans le monde entier (Allemagne, Autriche, Belgique, Chine, Espagne, France, Hongrie, Inde, Japon, Pays Bas, Suisse), leur atelier de Louny, jolie petite ville au nord-ouest de la République tchèque, abrite leur collaboration. 

Vladimir GROH est tchèque. Né en 1953, il s’oriente vers l’architecture, mais les contraintes liées au régime politique l’incitent à se tourner en autodidacte vers la céramique. Première exposition solo en 1988, présidence des céramistes de Brno, innombrables manifestations internationales. C’est ainsi qu’il rencontre Yasuyo NISHIDA en 2005.

Yasuyo NISHIDA, née en 1977 est japonaise. Elle est diplômée du département de céramique de l’université d’art de Musashino à Tokyo.

FOMPEYRINE Baptiste

Baptiste FOMPEYRINE est un artiste jeune, foisonnant et prometteur. Il se partage entre Paris et Lyon.


Né en 1989, il a étudié la photographie et la vidéo à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, avant d’obtenir le diplôme de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (peinture, dessin, estampe). Son cursus est émaillé d’étapes internationales : à Séoul l’Université Hong-ik en section peinture traditionnelle de paysage, à Madrid la prestigieuse Casa de Velázquez, et des attaches personnelles en Italie, où il réalise ses tirages.

Peintre, dessinateur, photographe, il compose un univers imaginaire qui irrigue ses gravures. Celles-ci portent un caractère singulier, qui tient en particulier à la force et à la nuance de ses couleurs : ses œuvres dépassent ainsi les limites de l’univers traditionnel de l’estampe. Elles conduisent à un voyage onirique « au plus près du chemin de la fantaisie dans la réalité ».

Sans luxe de détail du dessin, les personnages y évoluent dans une nature aux teintes surnaturelles, peuplée d’animaux aux couleurs tout aussi extravagantes : l’artiste nous convie dans sa propre symphonie pastorale.

Cette ambiance originale et poétique rappelle la douceur des peintures de Maurice DENIS.

Pour ses eaux-fortes en couleur, le graveur utilise trois planches imprimées l’une après l’autre. Chaque planche correspond à une couleur primaire. C‘est l’addition de ces trois couleurs, dans les proportions déterminées par la gravure sur les matrices métalliques, qui génère la teinte et l’intensité de la couleur apparaissant en miroir sur le papier.

Les œuvres de Baptiste FOMPEYRINE se sont fait très tôt remarquer.
Expositions personnelles dès 2009 à la Fondation Bullukian, en 2013 à Séoul, en 2015 à la galerie de dessin contemporain Graphem à Paris, en 2019 à, la Médiathèque de Vincennes. Expositions collectives en particulier au salon Drawing Now en 2011, à la Casa de Velázquez à Madrid en 2014.

Prix Pierre Cardin de l’Académie des Beaux-Arts en 2012, Prix Charbonnel de la Biennale de Sarcelles en 2013, premier prix de la Biennale de l’estampe de Saint Maur en 2017, mention au prix Lacourière Bibliothèque nationale 2018, Prix Jean Asselbergs de la Fondation Taylor en 2020.