PAINTER Andrew

Andrew PAINTER : un monde sens dessus dessous. Rien ne se passe comme prévu. L’absurde et le comique se côtoient. Les couleurs se confondent entre les choses et les êtres. Et nous voilà déboussolés, cherchant, dans l’environnement loufoque dans lequel nous sommes plongés, une valeur à laquelle se raccrocher.

Peintre philosophe, poète observant le monde comme il va, sans se questionner et surtout sans apporter de réponse, avec une tendresse non exempte d’ironie, Andrew PAINTER est un peintre qui ne veut entrer dans aucun mouvement artistique, aucune tendance.

Sa singularité nonchalante produit une œuvre complexe alliant retenue et humour, description acerbe de la société mais sans jugement et avec un parti pris d’optimisme.

L’artiste est toujours curieux de lieux d’exposition hors normes. S’il a été présent à une Biennale de Florence, on a aussi pu retrouver sa patte dans de très grands formats accrochés à la façade d’un magasin Galeries Lafayette, dans un décor du Festival de jazz de Nice, ou sur tous les murs d’une rue voisine au risque d’en bloquer complètement la circulation…

Andrew PAINTER, anticonformiste, n’aime pas dérouler un curriculum vitae et préfère laisser la parole à ses œuvres. Cet anglais a passé un an à Calcutta et voue une passion à l’Inde, où il voyage régulièrement : le décor de fond de certains tableaux en est parfois empreint.

Lorsqu’il s’installe en Anjou, où il vit toujours, il décide de se consacrer à l’enseignement et à la poésie. Poésie qui irrigue l’humour pince-sans-rire des titres à rallonge de ses toiles.

Mais des collectionneurs le pousseront à s’engager exclusivement pour la peinture. Il expose aujourd‘hui avec succès dans plusieurs galeries en France.

C’est la troisième fois que nous présentons ses œuvres.

MALAGRE

Anita MALAGRÉ compose ses toiles comme on part à l’aventure, sans boussole ni repères, mais tous les sens aiguisés. Elle est à l’affût des sensations qui guident sa main au son des variations Goldberg de Bach, d’un jazz enveloppant ou des sonorités de la guitare classique vénézuélienne. 

Peu à peu, au prix d’un lent mûrissement, un monde apparaît, se dessine, s’impose. 

Sur la toile de lin s’imbriquent des papiers de Japon, Chine, Corée, déchirés, froissés, poncés, rehaussés de quelques touches colorées.

Ils viennent se noyer dans les nuances sourdes de l’acrylique dilué en multiples couches translucides. Les teintes privilégient la variation sans fin des gris doux, qui virent soit vers le bleu, soit vers l`ocre, parfois zébrés d’éclairs de lumière blanche. L’acrylique mat s’y oppose à la légèreté transparente des fibres collées. 

Ainsi naît un univers suggéré, même si chacun peut le percevoir différemment : architectures accrochées aux collines, strates rocheuses, horizons en suspens, nervures de murailles ou blocs de forteresses. Ces indices jalonnent une expression artistique aux limites de l’abstraction et de la figuration allusive.

Anita MALAGRÉ est diplômée des Arts Modernes de Paris. Elle vit et travaille dans le Cotentin.

Elle expose régulièrement depuis 1977 et a été invitée d’honneur de salons parisiens. En galerie elle est présente principalement en région parisienne, dans le Vaucluse et en Suisse. C’est la troisième fois que nous la retrouvons à la Galerie MAZNEL.